Le « brainstorming » (« remue-méninges »ou « tempête d’idées ») consiste en une technique de réunion créative et collaborative orientée résolution de « problème » et visant à produire en un temps très court un grand nombre d’idées (jusque 120 par heure pour un groupe de 8 à 10 personnes) grâce à un assaut d’idées exprimées hors de toute contrainte.
Pour être efficace et rentable.
Une cession de « Brainstorming » doit idéalement être préparée, animée et suivre un canevas relativement précis. Si cela n’est pas le cas, on risque très fort de basculer das un capharnaüm indescriptible et stérile.
le brainstorming est donc une technique de réunion faisant essentiellement appel à l’imagination libre et créative (dans un premier temps, la quantité prime sur la qualité des idées) qui ne pourra s’épanouir que si l’environnement et l’accompagnement sont adéquats. Une cession de brainstorming comprendra généralement trois phases successives :
– un exposé d’ouverture (10 à 15 Min)
– un assaut d’idées (45 à 90 Min)
– un dépouillement et une exploitation (60 à 180 Min)
Le rôle de l’animateur est essentiel.
Il sera le garant de l’efficience et de l’efficacité la phase d’assaut d’idée (le cœur d’un cession de brainstorming).
Durant l’exposé d’ouverture, il présente le problème de façon claire et concise et rappelle les règles du brainstorming.
Durant la phase d’assaut d’idées, sans participation active (donc sans expression d’idées propres) l’animateur règle le travail (discipline), dégage des pistes de réflexion et collationne et visualise les idées émises (aidé d’un secrétaire) :
– il s’assure du respect des règles et de la discipline
– il encourage, reformule ou demande des éclaircissements
– il donne la priorité aux association d’idées
– il anime, répète, encourage, stimule afin d’éviter ou combler les temps morts
– il reste neutre et ne formule aucun commentaire ou jugement sur les idées
émises.
La réussite totale de la cession d’assaut d’idées est liée à un certain nombre de conditions
- Type de problème adéquat
Tous les problèmes ne sont en effet pas susceptibles d’être traités par la
technique du brainstorming. A priori, le problème doit être relativement
simple et non décomposable. Il doit être clair, compréhensible et compris
de tous. Le cas (problème) traité doit être concret et réel.
- Animateur aguerri (bis :-))
Cette technique d’animation simple d’apparence nécessite néanmoins un encadrement rigoureux au risque de ne pas être productive et de dégénérer en foire d’empoigne.
- Type de groupe adéquat
Le groupe doit être constitué de 8 à 12 personnes maximum ayant :
– un statut social relativement comparable
– un minimum de compétences sur le sujet traité
– des provenances d’horizons différents
– une imagination fertile.
Le groupe doit toujours disposer d’un secrétaire en charge de la collecte
des idées (il ne participe pas au brainstorming).
- Conditions d’environnement
– climat de confiance
– absence de perturbations externes
– choix d’un moment propice (par exemple, pas après un repas :-))
– table sociométrique
– confort nécessaire
– tableau pour noter les idées
La finalité de la cession de « brainstorming » est la collecte et surtout la sélection des solutions/idées les plus pertinentes. Cette sélection se fait lors de la troisième phase : le dépouillement et l’exploitation !
Une exploitation
Cette exploitation est essentielle et se fera par les acteurs même du brainstorming ou par un « jury » composé de personnes différentes. Le but de la démarche est la sélection des idées par la recherche, cette fois, de la qualité (originalité, réalisme, pertinence, efficience, efficacité, …).
